POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Le sonnet à Codas.


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Les matins d\\\'hivers

 

 

Les matins d’hivers.

 

Une belle soierie attise chaque nuit
L’astre du crépuscule en son voile de brume,
Quand l’espoir se consume.
Puis les bois et forêts sont guéris de l’ennui.
Au creux de l’Océan fuit la vague en écume 
L’horizon nous résume.

 

J’observe sans rien dire un instant le matin
L’invisible chemin d’une  belle chimère
Déposant l’éphémère
En l’éclat d’un rayon éveillant mon destin.
C’est à l’âme goûtant sur la toile primaire
La saveur douce-amère.

 

La plume du poète esquisse de doux vers
Et j’aime à recueillir le songe sur la page
Animant à souhait l’antre de l’univers
En ces longs soirs d’hivers.

 

Mais déjà, le brouillard sous le soleil dégage
L’invisible parfum ravivant ses revers.
Quand un ange insoumis dévoile son visage,
Nul ne vaut les enfers.

 

Maria-Dolores


25/11/2020
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Belle est la nuit ...Forme le sonnet à codas ...Image Pinterest

Belle est la nuit

 

 

 

Belle est la nuit…

 

Quand je suis créatrice à l’encre de ma plume

Je couche sur la page un mélange de vers,

En perle de douceur

Mais le poète songe en son esprit de brume

Ouvrant très grand les bras à ce bel univers,

Adorable penseur.

 

Érato me murmure un écho dans l’ivresse

Dévoilant tous les mots au fond mystérieux

Que du cœur, je nourris.

Mais parfois, je ressens tout comme une détresse

À vouloir parsemer un verbe impérieux

Car moi, je le chéris.

 

Dans la voûte du ciel, je pense à son étoile

Qui vient m’illuminer au parfum dès minuit

Et sous l’astre vermeil, on retire son voile

Respirant l’allégresse.

 

Je ne sais si le temps vient s’ouvrir à l’ennui,

D’une rime sans aile, on délie une toile

D’une esquisse montrant que bien belle est la nuit,

Et souffle sa caresse.

 

Maria-Dolores


23/11/2020
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Trémolos....Forme le sonnet à Codas ....Image Pinterest

Trémolos

 

 

 

Trémolos

 

J’aimerais, dans la nuit, oublier le silence

De ton âme sensible animant notre amour

Sous la lune pour seul atour

Je ne sais, si l’instant dévoile l’excellence

Dans nos corps éperdus l’hiver en son contour

Laisse au froid vivre tout détour.

 

Puis la brume hivernale enrobe de fragrance

Du désir que les jours reviennent doucereux.

On voudrait être bien heureux

À penser que le ciel laisse en sa préférence,

Le bonheur des saisons, au soleil chaleureux

Percevant nos cœurs langoureux.

 

Maintenant que le temps a posé son ivresse

Je ne recherche plus le parfum de tes mots

Quand Éole soudain vient ouvrir ma détresse

À l’heure de toute tristesse.

 

Je n’entends plus le soir l’espoir en ces échos

Qui vient charmer l’essence en ta chaude caresse

Je ne sens nul émoi soulageant le chaos

D’une voix sur nos trémolos.

 

Maria-Dolores


19/11/2020
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Au bout de la nuit....Forme le sonnet à codas ...Image Pinterest

Au bout de la nuit

 

 

 

Au bout de la nuit

 

Je devine les maux dans la froideur du temps

Nul ne sait le chemin que partage mon âme

Pour revoir ton visage

Garde-toi dans la nuit de vouloir au printemps

Une rose fleurie au désir de ta flamme

Que reflète un mirage.

 

Mais la vie a pour cri le trouble des instants

Dont le soir sous l’étoile a le choix d'une gamme

Et l’écho d’un présage.

De son luth le poète aux parfums entêtants

Déverse sur la page au rythme d’un calame

Ces beaux vers pour message.

 

Maintenant, on épouse au courant d’un regret

Le silence amoindrit ce charme de tendresse

Exprimant au hasard l’essence d’un secret

Que souffle notre ennui.

 

Érato me murmure en rêve son adresse.

Au vent crépusculaire un refrain pour attrait

Car la muse respire en ces mots une ivresse

Tout au bout de la nuit.

 

Maria-Dolores


14/11/2020
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Nuit de mélancolie....Forme le sonnet à codas ...Image Pinterest

Nuit de mélancolie

 

 

Nuit de mélancolie

 

J’ai dans le cœur parfois cette mélancolie

Où s’endort, tous les soirs, le charme de tes yeux

D’un dessein sans nul peur

Qui caresse le vent source d’une homélie

Envoûtant de délice un matin vers les cieux

Qu’éveille la torpeur.

 

Maintenant le soleil arrache une éclaircie

Dans le souffle du temps décevant nos aïeux

D’une vive stupeur.

Puis la vie est l’instant d’un éclair de folie

Oubliant la chaleur d’un vide pointilleux

Sur un destin trompeur.

 

Tu cherches dans la nuit l’impossible silence

Je partage mon âme à ton sort douloureux,

Qui chagrine les mots et brime l’insolence,

Dissipant ton arôme

 

Dans l’oubli qui s’éveille en ce monde fiévreux

L’avenir ne tient plus à l’espoir en souffrance

J’aimerais découvrir le néant trop terreux

D’un tombeau pour royaume..

 

Maria-Dolores

 


11/11/2020
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