POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Les mots de l’ennui

Je dépeins le matin sous l’esprit d’une muse

Sur la page les mots délivrés de l’ennui

Je dépeins le matin sous l’esprit d’une muse

Une fée à l’instar dont l’étoile s’amuse

Réveillant la chimère au déclin de la nuit

Qui tente malgré tout de jouer d’une ruse

Afin que le poète en oublie une intruse.

Au corridor perdu dans l’effroi,  dès minuit.

Les enfants sont sortis de l’enfer or le bruit

Animant la soirée en ce chant qui diffuse

En moi la liberté de charmer ce qui luit.

Je pose sous ma plume un récit qui méduse

Sur la page les mots délivrés de l’ennui.

Maria-Dolores

Douce saison

Le soleil tous les jours illumine l’aurore

Les couleurs ocre d’or de la douce saison

Le soleil tous les jours illumine l’aurore

L’automne dévoilant la forêt se colore

Où les feuilles, d’un vol, vont cacher l’horizon

Sous l’œil d’une chimère en son cœur, élabore

Le foyer d’une pluie émergeant d’une amphore

Afin de révéler le temps d’une oraison

Telle reine éphémère, on a pour fenaison

Octobre sous les blés couvant le sémaphore

Dans la nuit où s’endort l’ombre d’une raison,

Je connais le mystère au matin nous honore

Les couleurs ocre d’or de la douce saison.

Maria-Dolores

Nuit d’une chimère

Dans la courbe du ciel, elle voit les oiseaux

Quand un astre vermeil embrase une chimère

Dans la courbe du ciel, elle voit les oiseaux

Qui s’éloignent sous Nyx. Tout proche les roseaux

Se couchent sous le vent vers la lune éphémère.

Puis l’aube vient couvrir d’un voile les joyaux,

Dans un monde en éveil, s’étendent leurs faisceaux

Libérant chaque nuit un esprit bien sommaire,

Pour conter aux enfants ce récit de commère

Et sauver tous les soirs d'un rêve les vaisseaux,

Afin d’illuminer le regard d’une mère

Espérant retrouver son fils sur les réseaux

Quand un astre vermeil embrase une chimère.

Maria-Dolores

Doux cadeaux

L’automne a dessiné ce doux rêve angélique,

Où les feuilles, posent au pied, leurs doux cadeaux.

L’automne a dessiné ce doux rêve angélique

Que laisse le matin comme un songe idyllique,

Le parfum de saison souffle un voile bordeaux

Dans l’ultime brûlure au chemin stratégique

Enivrant tous les soirs une lune mythique

Et l’on pense la nuit au chant des idéaux

Que peinture l’artiste au nombre des châteaux,

Car il porte sans bruit l’avenir bucolique

D’une flore, grisant sous les cris des badauds

Qu’illumine le ciel quand tout vole en musique

Où les feuilles, posent au pied, leurs doux cadeaux.

Maria-Dolores

Le soleil et la lune…

Le soleil illumine un matin de noblesse

Et la lune s’élève au mystère des cieux,

Le soleil illumine un matin de noblesse

Quand une rose éclot, embellie et caresse

L’univers d’une vie où s’éclipsent des yeux

La grandeur du bel astre éveillant l’allégresse

Aux couleurs unissant le vent de la sagesse

Il est temps de s’ouvrir à ces soupirs des lieux

Au frivole manteau que distillent les dieux

L’envieuse chimère en ce rêve s’adresse

À la belle Érato qui m’inspire bien mieux

Vient charmer mon émoi dans ce rien de tendresse

Et la lune s’élève au mystère des cieux.

Maria-Dolores