POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Le mouwachah

 

 




Quelques fleurs....Forme le Mouwachah ...anneau en dizain

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Quelques fleurs

 

Offre-moi quelques fleurs pour oublier ce vide

Qui provoque en mon cœur une affreuse douleur,

Et je sens dans mon être un tourment insipide,

Le couloir du silence étourdit mon lourd pleur.

 

Le bonheur au printemps cueillant la pâquerette,

Mon amour tu me vois, quand me charme la nuit

Un rayon de soleil à l’aube guillerette

Envahit malgré-moi la frayeur de l’ennui.

Ton odeur se répand dans une douce ivresse,

Mais vient au petit jour sur un lit ma paresse.

Un bouton d’or s’ouvrant au seuil de la maison,

Et le beau  lys fleurit  tout autour d’un parterre,

Le vœu de mon penchant que souvent l’on déterre

Tu le tiens dans la main sans aucune oraison.

 

Le respect qu’on se doit, me traverse livide

Je déplore pourtant ton rire un peu voleur,

Car le coquelicot garde le ton splendide,

Sous la coupe d’envie écoutant cette ampleur.

 

Dans un ciel éclatant sous la belle amourette

Chante un gai rossignol et le calme s’enfuit,

Observant sous la nue un élan qu’on regrette,

Le désir créatif se dévoile à minuit.

 

Maria-Dolores


17/05/2018
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Blessure d'enfance...Forme le Mouwachah...l'anneau en huitain.

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Blessure d’enfance…

 

J’ai dans mon cœur une blessure

Qui chaque nuit vient me troubler

La lune sait et me susurre

Un mot d’amour pour me combler.

 

J’ai dans la vie un pleur intense

Qui me détruit à petit feu,

Rien que d’y penser, cet aveu

mine mon corps qui sans défense

Rejoint les cieux comme une offense.

Quand le murmure écoute aussi

Le vent d’Éole en grand silence,

Chantonne et luit  sans un souci.

 

Chacun revoit cette cassure

En boucle tient à l’affubler

Je sais que rien ne me rassure,

Le ciel se fond de tout meubler.

 

Mon âme vit pour la romance

Dans l’espoir où tout réussit,

Le jour au creux  de mon enfance

Fleure la rose et l’adoucit.

 

Maria-Dolores


11/05/2018
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Les maux sans les mots...Forme le Mouwachah...l'anneau en dizain...

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Les maux sans les mots.


C’est le sel de ma vie il écrit tous les maux

Sur la page transpire un doux parfum d’ivresse

Car mon âme se damne à briser les émaux

Je frémis de désir quand la lune se dresse.

 

Il écoute mon pleur dès que  s’endort le soir

Le chant de l’océan que convoite l’écume.

Le poète s’escrime à plier sous la plume

Quelques rimes charmant le vélin de l’espoir,

La chaleur de ses mots touche une âme sensible,

Dans la paix de la nuit l’étoile prévisible

Vole un cœur rassuré sur un clair parchemin,

Il rime dans l’écho le reflet de la lune

Suivant le ciel le jour  comme on suit un chemin

Il effleure une rose où s’échine une brune.

 

Comme il est de saison d’éclairer de ces mots

Érato lui soufflant des vers avec adresse,

Pour écrin lui choisit ces reflux hiémaux.

Le matin, chaque vie en silence paresse.

 

Il est pour moi ce rêve au goût du lendemain

Respirant chaque fois ce récit  pour lacune

Mais le ciel m’est témoin  lui caresse la main

Son esprit convoitant l’ombre d’une fortune.

 

Maria-Dolores


25/04/2018
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Doux mois...Forme le Mouwachah.

Doux mois…

 

Il est clair que nul ne sait

En voyant ce clair de lune

Marquant au fer comme essai,

La couleur du jour commune.

 

Il fait chaud en ce beau mois,

Mars est fou la nuit l’éclaire,

Le printemps, dans le sous-bois,

Luit comme ce roi solaire,

Où Dieu Râ s’étanche au ru,

Car nul ne sema,  n’accrut,

Car il est tôt dans la plaine,

Pour planter c’est en l’instant,

Pardonnez-moi, la nuit peine

À faire pousser d’autant…

 

Comme un trésor qui  perçait,

Profitant tous, en chacune

Douceur de fruits qu’on pressait,

Au jour fuyant la tribune.

 

Aux souvenirs d’autrefois,

L’ancien puits sous la bruyère

Tous les jours passant aux froids

Ouvrant l’âme sucrière…

 

 

Maria-Dolores


15/03/2012
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Elle et temps...Forme le Mouwachah

Elle et temps..jpg

Image sur le Net.

 

 

 

Elle et temps…

Elle entend son cœur battre au soleil de son âme,

Observant son destin qui murmure un refrain

Elle écoute le vent dont la brise l’enflamme

S’envole  un ru d’enfance où s’endort son entrain.

 

Elle sent dans sa chair l’instant de son errance

Mais l’amour dans son sein vient encor l’enchanter,

Dévoilant chaque nuit pour la désargenter

Une lune troublant une rose en fragrance.

Le printemps si charmant où s’émeut  l’élégance,

Laisse seul  un poète éblouir son vélin

D’une plume écumant  à la douce présence

Chaque vers déposé sur le ciel opalin.

 

Elle est  ce doux  penchant  du souhait qui  l’acclame

Sans détour rien n’y fait même pas  un quatrain

Et pourtant le rêveur chante aussi son sésame

Mais l’esprit confondu l’espère en souverain.

 

Je ressens la chaleur ce regard en latence,

Me faut-il déverser plus qu’un pleur orphelin ?

Sur la page me trouble un écrit de silence,

Quand l’amour  vient, dessine un chemin  sibyllin.

 

Maria-Dolores

 


24/04/2018
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