POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

La rotrouenge

 





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Je le dis

 

 

 

Je le dis.

 

Je vous le dis , ce jour combien la vie est belle

Car bien qu’elle nous coûte on en connaît le prix

L’amour que l’on partage est dans nos cœurs transcrits.

Comprends aussi l’ami qu’il n’est pas de querelle.

Moi, je vous le dis.

 

 

La caresse du vent offre autant l’espérance

Quand l’été nous annonce un destin chaleureux

Choisissant la douceur au souffle valeureux

Qui croise ton chemin par grande tolérance.

Au ciel je le dis.

 

Chacun aime le temps cet esprit de jeunesse

Lorsque coule l’enfance aujourd’hui sans regret

Qu’il n’existe plus rien que le signe secret

Arborant une étoile ayant cette finesse

Le soir, je vous dis.

 

N’ayez crainte du noir dans l’ivresse tempête

Autour chacun dépeint cette douce couleur

Qui soulage les maux et l’essence douleur

Ne fuyant plus la pluie en silence répète

Au soleil je dis.

 

J’imagine l’automne au parfum de la terre

Qui remonte du sol dans le jardin des fleurs

Mon aimé garde moi le nid des oiseleurs,

Pour qu’enfin je retrouve un esprit de mystère.

Moi, je vous le dis.

 

Maria-Dolores


29/08/2023
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Devoir ...Forme la rotrouenge ...Création photofiltre

Devoir

 

 

 

Devoir

 

 

J’observe le chemin tout tracé pour ton âme.
Je ne réfléchis pas lorsque parle la mort
Elle est là dans le noir tapis, c’est notre sort.
Chacun de nous l’invite au festin d’une flamme
Mais nul ne veut la voir.

 

Il est tant de passer ce destin qui m’anime.

Aura-t-on tous les jours ce plus simple regret ?

Car l’espoir nous fait vivre en gardant le secret.
Que nous cachons en nous au songe qui ranime
Ce chagrin chaque soir.

 

Et pourtant, je ne peux oublier toute ivresse.

Qui fait battre mon cœur chaque fois dans un pleur

Je peux craindre toujours cette vive douleur

Dont tu parles souvent tout autour sans détresse.

Tu sombres sans espoir.

 

Dans le temps du savoir, aura-t-on dans la vie

Un regard éphémère au silence rêveur ?

On ne songe jamais sans plus d'autre faveur.

D'un perfide trépas qui nourrit son envie

Au reflet d’un miroir.

 

Peut-on imaginer qu’elle jette aux orties

Toute preuve à l’appui qui déverse d’un mot

Cet afflux de ton être où s’ébruite l’écho

On dit que l’ombre porte en des sorcelleries.

L’adresse d’un devoir.

 

 

Maria Dolores


25/08/2023
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Regard...Forme la Rotrouenge ...Création photofiltre

Regard

 

 

 

Regard

 

Je connais ce regard, il envoûte mon âme,

Et j’espère une nuit le saisir telle femme,

Que nourrit cet amour sans un cri sans un blâme.

Je connais ce regard.

 

C’est l’été puis je sens dans le soir le silence,

Pourtant tu viens troubler cette paix d’excellence,

Et je meurs sous tes doigts caressant l’insolence,

Au détour d’un regard.

 

Les doux mots que tu dis, dans le cœur me résonnent.

Sous la lune miroite aux échos qui fredonnent,

Tes désirs langoureux dans le noir me façonnent,

Et croisent mon regard.

 

Je croyais que le temps briserait notre vie.

Quand tu ris sous tes yeux que couve mon envie,

Mais le ciel me conforte en belle poésie,

Dévoilant ce regard.

 

Maria-Dolores


08/08/2023
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Navigue ....Forme la Rotrouenge ...Image sur Envol de Chess Mec

Navigue 2011

 

 

 

Navigue

 

Seul il a navigué

Avec du vague à l’âme

Sur l’océan sans gué

Que personne ne blâme

Dans la mer perlée

 

Comme écueil vers le jour

Pour verser une larme

Fuyant sans  un détour

Sur un bateau sans rame

L’écume perlée

 

Cette sirène au fond

Il crut voir mélusine

Muse écris –moi son nom

L’encre noire fulmine

Icône perlée.

 

Depuis qu’il s’est noyé,

Pleurant sa mort chacune

Ses femmes ont payé

Un tribut lourd, rancune

Pour la mer perlée.

 

Maria-Dolores


08/10/2021
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Lever de soleil...Forme la Rotrouenge...Image Pinterest...

Lever de soleil

 

 

 

Lever de soleil…

 

Dans l’infini cosmos on perçoit une image,

Éblouissant la nuit d’une lune bien sage

Et les monts enlacés nous charment d’un mirage,

Lorsque naît le soleil.

 

Dans l’enfer d’un été se dévoile son ombre,

Animant sans un bruit les matins que dénombre

Une aurore vermeille au cœur d’une pénombre,

Fuyant le grand soleil.

 

Mais voici la fraîcheur d’une douce rivière,

Embaumant ce bouquet d’une belle prière

Ensorcelant le bois au fond de la clairière,

Qui luit sous le soleil.

 

Le poète a laissé dans le vent une audace,

Inspirant dans le ciel un esprit perspicace

Dont la plume décrit un amour fort vivace,

Au lever du soleil.

 

Maria-Dolores


30/05/2020
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