Le maillet
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Le chemin de ton cœur
Je connais chaque pas, le chemin de ton cœur
Où renaît à l’aurore une fleur merveilleuse.
Dépeins-moi sur la page en la vive couleur.
Sur l’ivresse des mots cette larme soyeuse.
Pressentant ton ennui l’insolente rancœur
Je connais chaque pas, le chemin de ton cœur
Elle espère la nuit la lune sommeilleuse.
Percevoir une flamme en la raison mielleuse
Érato nous éprouve en cet écho pleureur
Charmant nos émois dans l’œuvre périlleuse
Je connais chaque pas, le chemin de ton cœur
Laisse-moi t’éclairer d’une âme ensorceleuse.
Pardonne celui même où saigne toute ampleur
Nul ne sait si la vie est la joie orgueilleuse
Où la sagesse souffle en note précieuse
Je connais chaque pas, le chemin de ton cœur.
Maria-Dolores
Dans tes yeux...Forme le Maillet ...Création photofiltre
Dans tes yeux
Or, je tremble de voir dans tes yeux la souffrance.
Maintenant, que la vie est au bout de la nuit
Où le vide dessine et respire en silence
De cette impression opposant notre ennui.
Je pensais comme toi prendre la liberté,
Or, je tremble de voir dans tes yeux la souffrance,
Et dans l’ombre vibrer d’une futilité
Qui me laisse pantoise à briser l’excellence.
L’âme de ta bonté caresse une attirance
je veux croire à jamais l’instant de ton plaisir
Or, je tremble de voir dans tes yeux la souffrance
Quand mon corps apaisé se soumet de désir.
Nul ne sait que mon cœur est à toi pour toujours
Même si je ne peux espérer dans l’errance
Dont, le monde s’octroie un aveu tous les jours
Or, je tremble de voir dans tes yeux la souffrance.
Maria-Dolores
On découvre le monde ....Forme le Maillet ...Création photofiltre
On découvre le monde
Sous la lune vermeille, on découvre le monde
Avait-il d’un aveu chagriné chaque nuit ?
Quand le soir se fait doux et l’amour nous inonde
Il devine mon cœur sans écouter l’ennui.
Maintenant que le songe a percé l’avenir
Sous la lune vermeille, on découvre le monde
En gardant à l’esprit l’ombre d’un souvenir
J’aimerais retrouver une âme aussi féconde.
Puis Morphée en tous sens nous enivre à la ronde
Dévoilant dans un rêve à son pas le chemin
Sous la lune vermeille, on découvre le monde
Le temps est si furtif qu’il est déjà, demain.
Le soleil chaque jour vient veiller le désir
Dont l’ardeur nous émeut d’une humeur vagabonde
Que l’on dit se complaire à naître d’un plaisir
Sous la lune vermeille, on découvre le monde.
Maria-Dolores
Novembre...Forme le Maillet ....Création Photofiltre
Novembre
L’étincelle glacée attise dès novembre
Le silence troublant d’un joli regard d’ambre
Le jardin monotone a laissé l’arbre nu
Quand la nuit se dévoile en l’aveu retenu.
On met sur un trépied la rose d’antichambre
L’étincelle glacée attise dès novembre
Sous l’ombre de son âme, elle élève le soir
L’infini vient du moins offrir un brin d’espoir.
Mais le froid vient couvrir une neige d’hiver
Le luthier tortueux a mis son pull-over
L’étincelle glacée attise dès novembre
Dans un nid bien douillet la chaleur d’une chambre.
Mais voici que le vent souffle au-dessus du toit
La tempête s’étend, on la montre du doigt
Mais chacun reste au chaud pour attendre décembre
L’étincelle glacée attise dès novembre.
Maria-Dolores
Au tréfonds de mon cœur...forme le Maillet...Création photofiltre
Au tréfonds de mon cœur
J’ai noyé ma tristesse au tréfonds de mon cœur
La crainte d’avoir mal vient bousculer ton être,
Mon esprit n’est plus vif, je retiens la douleur
J’aimerais que ton âme en retour vienne naître.
Dans l’infini du monde où s’éteint la lumière
J’ai noyé ma tristesse au tréfonds de mon cœur,
Ce n’est plus qu’une vie en partance première
À la fin du voyage où tu fuis la rancœur.
Tu ne goûteras plus ce silence vainqueur,
Car la nuit a touché d’un esprit ton enfance.
J’ai noyé ma tristesse au tréfonds de mon cœur
Et tu ne seras plus ce parfum d’innocence.
Il faut donner au temps l’impeccable lignée
Où l’avenir devient ce sourire moqueur,
Qui perce mon émoi d’une ombre résignée
J’ai noyé ma tristesse au tréfonds de mon cœur.
Maria-Dolores